Nous venons juste d'arriver sur le sol de Madagascar, il fait nuit et nous sommes descendus de l'avion parmi les premiers donc nous accédons rapidement à la douane afin de présenter nos passeports et d'acheter le Visa. Nous passons vite cette étape (même très vite pour ici) et accédons au tapis à bagages pour récupérer ce qui nous appartient. Une heure plus tard, nous n'avions récupéré aucune de nos valises. Il faut dire qu'ici tout est fait à la main, ils déchargent l'avion, mettent les bagages sur un chariot, le poussent jusqu'au tapis à bagages puis déposent les valises une par une. Ce n'est pas une petite voiture qui mène gentiment nos bagages jusqu'au tapis tournant, ce sont ces hommes courageux qu'on aperçoit à travers les fenêtres qui ont le sourire jusqu'aux oreilles.
Il nous faudra plus de deux heures pour pouvoir sortir de l'aéroport. C'est à ce moment même que nous comprenons qu'à Mada le mot maître est bel et bien "mora mora", ce qui signifie "doucement, doucement".
Nous rejoignons l'aéroport national qui se trouve à droite de l'aéroport international pour prendre notre premier vol en interne afin de rejoindre Morondava. Avec ces histoires de valises qui mettent longtemps à être déchargées, les passagers n'attendaient que nous. On s'excuse par correction et nous décollons.
Une heure plus tard, après avoir survolé ces paysages rougeâtres, notre petit avion se pose sur le sol sous une chaleur écrasante. On a hâte de rencontrer les Malgaches, nous sommes déjà debout alors que la porte n'est pas encore ouverte. On attrape notre sac à dos et une fois dehors, nous ne sommes pas à Morondava mais nous sommes à Tuléar... "Oh noooooon ! On n'a pas pris le bon avion ..." puis la dame m'interrompt en m'expliquant que l'on est juste venu faire le plein de kérosène et récupérer deux passagers avant d'aller à Morondava.
C'est comme si de Marseille nous passions par Paris pour aller à Bordeaux, ce n'était pas prévu au programme mais ça nous fait beaucoup rire !
Nous voilà repartis après 30 minutes d'attente et cette fois-ci nous sommes bien arrivés à Morondava. Ici, c'est encore un autre monde. Les bagages sont déposés sur un tapis roulant, non électrique et il doit faire à peu près 4 mètres de long... Notre chauffeur nous attend et nous emmène au village de Mangily.
Nous passons devant l'allée des Baobabs mais nous reviendrons ce soir pour le coucher du soleil. Un peu plus loin nous avons vu ces fameux baobabs amoureux, ils sont d'une taille incroyable. Sur les 9 espèces de Baobab qui existent dans le monde, 6 sont endémiques à l’île rouge. Ils sont également appelés « reniala » qui signifie « mère de la forêt ». C’est un arbre qui a une grande importance pour les malgaches, il est majestueux et sacré.
En chemin, nous apercevons cette population locale qui prépare à manger sur le bord de la route, ces femmes qui portent leur bassine remplie de vaisselle qu'elles viennent de laver ou qu'elles vont laver, ces enfants qui jouent avec leurs voitures fabriquées à partir de bouteilles d'eau mais également ces hommes qui tirent des charrettes remplies de sacs de riz.
Je suis pour la première fois de ma vie émue de voir toute cette agitation dans les rues et je suis vraiment très heureuse d'être ici. Nico ne parle plus, il observe depuis que nous sommes rentrés dans la voiture, je vois qu'il est content d'être ici lui aussi mais nous apprécions tout ça en silence.
Au cœur de la population Malgache dans le village de Mangily
Au village de Mangily, nous avons à peine le temps de poser nos pieds dans le sable que nous sommes entourés d'enfants qui sont excités de nous voir.
Ils sautent autour de nous, nous tirent par le bras, nous posent un par un cette question "Mais comment tu t'appelles ?". Ils sont tellement mignons ! Ils veulent que nous les photographions et les filmons afin de leur montrer le rendu. Lorsqu'ils se voient sur les vidéos ils rigolent tellement fort que nous recommençons l'opération plusieurs fois parce que ça nous procure quelque chose de fort de voir ces enfants sourire avec leurs yeux qui pétillent. J'avais envie d'arrêter le temps, j'avais envie de profiter de ce moment pour toujours. Une chose dont je suis sûre, c'est que je ne suis pas prête d'oublier ce moment si fort en émotion.
Après avoir pris le repas que nous avait préparé une ONG sur place qui permet au village de se développer, je demande à une femme de me mettre sur le visage du Masonjoany. Les femmes malgaches utilisent ce masque 100% naturel comme un cosmétique car il permet de nettoyer la peau en profondeur, d'éliminer les toxines et il protège également du soleil. Pour obtenir cette pâte, elle a dû frotter sur une pierre un bout de masonjoany et y verser un peu d'eau. Elle l'a ensuite étalé sur mon visage car ça sèche rapidement. Je l'ai gardé toute l'après-midi et j'étais assez fière de leur ressembler. En fin de journée, aucun coup de soleil sur mon visage et ma peau était toute douce.
Infos pratiques : afin de refaire ce masque une fois rentré de voyage, vous pouvez acheter la poudre de Masonjoany directement en pharmacie. Il vous suffira de la mélanger à l'eau pour obtenir une pâte que vous étalerez sur votre visage.
Nous nous sommes greffés à un groupe de touristes français pour partager les 3 jours suivants et nous partons tous ensemble faire une petite balade en pirogue dans la mangrove de Mangily, durant une heure. Cet instant est très sympathique car les piroguiers locaux nous chantent des chansons malgaches.
Admirer le coucher du soleil à l'Allée des Baobabs
En fin de journée, nous nous sommes rendus à l'Allée des Baobabs afin d'admirer le coucher du soleil. Nous n'étions pas les seuls à cet endroit très touristiques mais rassurez-vous il y a de la place pour tout le monde !
Je reste assise sur le sol à contempler la couleur du jour changer et à repenser à ces moments magiques que nous venons de vivre.
Nous remontons dans notre bus 4x4 afin de nous rendre à l'hôtel Kimony. Pour notre première nuit, nous avons droit à un très bel hôtel avec piscine. Nous prenons notre douche avant d'aller à la rencontre des musiciens qui vont animer notre repas. Je résiste quelques instants avant d'aller danser avec les femmes malgaches. C'est encore un moment partagé avec les locaux que je n'oublierai pas de si tôt.
Où dormir près de l'Allée des Baobabs ?
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